mercredi 24 février 2010

Qui aide vraiment Haiti?




Depuis le violent tremblement de terre qui a secoué gravement Haïti, l’aide internationale s’est déployée a partir de divers endroits du monde pour aider cette île. Mais cette solidarité apparente cache de nombreux intérêts. En effet Haïti est une île volcanique, et comme toutes les îles volcaniques, elle regorge d’un sol fertile, de ressources et d’un potentiel naturel qui ne dit pas son nom. Selon les scientifiques Daniel et Ginette Mathurin, le sous sol d’Haiti est riche en hydrocarbures et en combustible fossile et il existe même 20 sites pétrolifères dont 5 sont de grande importance. Une des plus des plus importantes ressources dont l’île dispose est donc le pétrole! Voila pourquoi les pays riches veulent « aider » Haïti. Il y a la du pétrole et d’autres hydrocarbures. Il y a la aussi d’importants marchés, notamment pour ce qui concerne la reconstruction des bâtiments antisismiques, l’alimentation, la santé, etc. Tous ces pays y voient la un marché pour écouler leurs produits et gagner de l’argent. En effet lorsque qu’on voit ce déferlement de solidarité on est bien tenté de se demander : ou était la solidarité internationale de ces pays riches qui possèdent des spécialistes du climat, des scientifiques, des sismologues lorsqu’il s’agissait de prévenir Haïti en vue parer a une éventualité comme les tremblements de terre, notamment en essayant d’aider à construire des bâtiments anti sismiques par exemple ?

Cette question est légitime car sachant le positionnement géographique de cette île, et les catastrophes naturelles fréquentes qui rythment la vie de l’ile, un séisme dans cette zone n’était pas à exclure. Mais vu le déroulement des évènements, on pourrait penser que sachant cette éventualité, les scientifiques occidentaux ont préféré laisser faire, et ne pas prévenir. On pourrait aussi soutenir la thèse selon laquelle leur coup était bien préparé. Il s’agissait de laisser volontairement Haïti totalement vulnérable face à cette catastrophe naturelle qui se profilait à l’horizon pour pouvoir en suite imposer des tas de lois a travers des aides fallacieuses et vicieuses, visant a augmenter la main mise sur les richesses du pays en échange de sa reconstruction et de son réapprovisionnement.

Tout le monde prétend aider Haïti, à travers les nombreux détournements de fonds qui sont en cours, et ce, malgré les bonnes volontés. En effet qui n’a pas remarqué le nombre croissant d’associations qui prétendent vouloir collecter des dons financiers pour pouvoir venir en aide à la dite île ? A ce jour qui peut avec certitude dire la valeur exacte des sommes qui ont déjà été déboursées dans le cadre de cette solidarité internationale ? Tout le monde prétend aider Haïti à travers le trafic d’enfants soit disant orphelins, pour qui certains bénévoles disent nourrir les meilleures intentions. Les médias aussi veulent aider Haïti en exposant toute la misère qui s’y trouve sans aucune retenue. Tout y passe, même les cadavres, types d’images qui ne devraient normalement pas être vues au petit écran, car cela pourrait choquer la sensibilité des gens. Alors qui aide vraiment Haïti ? Qui applique la véritable solidarité internationale ? La solidarité internationale est restée muette depuis des années, malgré toutes les catastrophes et les misères qui frappent l’ile de manière régulière. Alors d’où vient cette solidarité subite ?






jeudi 11 février 2010

Copenhague, et maintenant?


Après avoir été un des évènements majeurs de l’année 2009, le sommet de Copenhague est retourné aux oubliettes et depuis un grand brouillard existe quant a la visibilité de ce qui a déjà été fait et les décisions qui sont en cours d’application au niveau des pays

En réalité, le sommet de Copenhague, n’a débouché sur aucun accord. Les dirigeants de près de 200 pays du monde se sont rencontrés pour rien. Le soit disant accord dont les dirigeants se sont satisfaits, n’est en réalité qu’un simulacre d’accord, juste pour ne pas perdre la face devant les sceptiques quant a la réussite du sommet. En réalité, les pays riches et industrialisés disent vouloir réduire leurs émissions, mais sont bien conscients que cela pourrait affecter dangereusement leurs économies si fragiles en temps de crise.

Le manque de confiance règne entre les dirigeants. Résultat, tout le monde est d’accord dans l’idée, mais pas dans son application concrète, et ceci a cause des intérêts nationaux et économiques. Il n’y a donc pas que la Chine et les Etats-Unis qui entravent l’ébauche de résolution liée au réchauffement climatique et à l’écologie. Il y a aussi l’Europe et meme les pays pauvres. En effet, durant le sommet, les leaders des pays riches, face leur incapacité à se mettre d’accord, ont voulu inciter les leaders des pays pauvres à réduire leurs émissions, en contrepartie d’une aide en milliards d’euros.

De leur coté, les pays pauvres ont décliné cette proposition prétextant que leurs émissions et leurs productions ne sont pas au meme niveau que les émissions des pays riches, et que ceci ne ferait qu’empirer leur situation sur le plan économique. Ceux-ci ont plutôt fait remarquer que les pays riches en leurs qualités de plus gros pollueurs, doivent montrer l’exemple. Et de sommet en sommet, les positions inflexibles des uns et des autres ne changent pas. Si cela continue ainsi, les thématiques de développement durable et la lutte contre le réchauffement climatique vont bientôt êtres rangés au rang de tant d’idéaux et de projets avortés.

L'Union Européenne est-elle une vraie union?




Il ne s’agit pas de se faire des accolades, d’avoir un beau drapeau, et de prononcer des discours fédérateurs pour constituer une union. L’union c’est d’abord et avant tout, un état d’esprit. Et en ce sens l’union européenne n’est pas une vraie union, mais plus une union de façade. L’Europe est un continent historiquement conservateur.

Et malgré les siècles d’évolution et de progrès à tous les niveaux, le conservatisme et les intérêts nationaux et personnels des pays minent cette union. En effet, à part l’union économique et monétaire et la politique d’immigration sur laquelle les pays européens se sont mis plus ou moins d’accord, il n’y a pas de réelle harmonie. Au lieu de penser globalement de manière européenne, les européens pensent de manière nationaliste et eurosceptique. Pour preuve, des voix s’élèvent et des manifestations sont organisées à chaque fois par les populations au sein même de certains pays de l’union pour contester les décisions majeures et les mesures prises dans le cadre de cette union.

Beaucoup de sommets sont tenus au sujet des problèmes de l’union et des problèmes internationaux. Et les dirigeants de l’Europe aiment a s’afficher, faire des beaux discours , et signer des accords mais ensuite retourner dans leurs pays respectifs et ne rien appliquer de ce qui a été décidé. Ces réflexes nationalistes et égoïstes peuvent trouver une justification dans les chocs et les crises socioéconomiques dont ces pays sont l’objet. Toutefois, qu’elle qu’en soit la raison, ils empêchent néanmoins la vraie coordination transnationale nécessaire au bon fonctionnement de toute union de ce type. Alors sur le papier l’union est véritable mais dans l’application concrète, la route est encore longue. Les mêmes qui disent vouloir s’unir sont les mêmes qui au lieu de parler d’identité européenne, préfèrent mettre en avant leurs identités propres. La route vers la vraie union, qui est l’union des pensées est encore longue.