jeudi 26 mars 2009

Rajoelina : Un air de déjà vu


C’est toujours la même chose. L’Afrique, est depuis les indépendances, rythmée par des conflits, des coups d’état, des attentats, des guerres, des instabilités politiques en tous genres etc.… Et à chaque fois le personnage qui émane de ces soubresauts politiques et sociaux est souvent un rigolo qui prend tout d’abord la figure du héros national, promettant des changements et des améliorations avant de devenir un zéro national et entrer dans la poubelle de l’histoire. C’est pathétique, c’est ennuyeux parce que cette façon de se comporter ne change pratiquement pas malgré le temps qui passe. C’est à croire que les dirigeants africains n’ont pas le sens de leur patrie, de leur nation, et de leur peuple, et qu’ils n’ont pas encore assez de continuer à se comporter comme des anthropophages envers leur peuple dans le but d’assouvir leurs intérêts personnels. Maintenant que Rajoelina est au pouvoir il serait bon essayer de savoir ce qu’il va apporter aux malgaches à part la guerre, la misère, la désolation, la honte, le pillage de leurs ressources, la rébellion, les escadrons de la mort, l’enlisement de la crise économique, etc.…Car jusqu'à preuve du contraire c’est ce qu’ont apporté les nombreux TGV de sa trempe à l’Afrique cours des décennies.

vendredi 13 mars 2009

Eglise : En quête d’un profond changement

De l’affaire de l’évêque négationniste Richard Williamson à l’affaire de la petite fille violée au Brésil et ainsi de suite, nombreuses sont les décisions et les prises de position des ecclésiaux qui font polémique et tendent à écorcher encore plus l’image de l’église catholique. L’église Catholique est elle-même déchirée en son sein, premièrement par scandales, des divergences de point de vue entre ecclésiaux et ensuite par des tensions et divergences d’opinion entre les fidèles et le clergé. Cette église, réformée un petit peu au cours du concile Vatican II a subi quelques innovations au cours du règne de Jean Paul II pour être plus attractive et plus en phase avec le temps qui passe. Elle est maintenant aux mains de conservateurs. Ces conservateurs sont personnifiés par le pape en exercice, Benoît XVI. Ces gardiens de la doctrine et du dogme, ont semble-t-il, peur de bousculer l’ordre établi en apportant quelque chose d’innovant, qui donnerait un souffle nouveau à l’église d’aujourd’hui. Or dans plusieurs de ses définitions, l’église est définie comme l’ensemble de la communauté des croyants, qui marchent vers la lumière, la lumière du Christ. Si l’église est en marche, cela signifie donc qu’elle est faite pour évoluer, pour avancer, et non pour rester figée. Et comme l’église l’enseigne, Dieu à crée l’homme a son image, donc l’homme est à l’image de Dieu. Et donc si l’homme est sans cesse en perpétuelle recherche, en perpétuel progrès, en perpétuelle évolution, cela signifie que cette envie d’évoluer, de progresser lui vient de Dieu.

Et donc si Dieu permet sans cesse a l’homme d’évoluer, de s’améliorer, de se refaire, de changer, etc.…pourquoi, l’église n’en ferait t-elle pas autant ? Et c’est la le problème des religions en général. Elles sont souvent figées et s’avèrent dans certains cas pas assez en phase avec les nouvelles donnes actuelles, d’où la perte de foi de beaucoup en ces systèmes de pensées et de croyances et par extension, en Dieu lui-même. L’église à donc une part de responsabilité dans l’apostasie. Pour redevenir attractive, pour ramener la foi et réduire le refroidissement spirituel collectif, elle aurait sans doute besoin de redorer son blason, et ceci passe sans aucun doute obligatoirement par la convocation d’un concile Vatican III, pour apporter des changements a cette institution spirituelle en perte de vitesse de nos jours. Force est de constater avec un brin de pessimisme qu’avec le pape en place, ces changements ne risquent pas d’arriver à l’heure ou ces lignes sont écrites. A moins que….



mardi 10 mars 2009

A quoi joue le président Ivoirien?


Ca fait 3 ans que cela dure. Depuis 2006, le président ivoirien a promis des élections à son pays, élections qui ramèneraient la paix et la stabilité, et le renouveau économique du pays avec le retour des bailleurs de fonds, investisseurs et j’en passe. Il a même promis à L’Onu un calendrier de route vers les élections qui serait suivi et respecté à la lettre. Mais aujourd’hui force est de constater que le calendrier n’est pas respecté. Du président Laurent Gbagbo, adulé par la populace jusqu'à un certain temps, il est devenu un Laurent Gbagbo qui promet que la guerre est finie et que la paix est revenue mais qui cependant reste lui-même le principal obstacle a cette paix qu’il prône et déclare. Il devient au fur et à mesure que le temps passe un président méconnu et critiqué pour ses décisions, qui ne font plus vraiment l’unanimité au sein de ses compatriotes. Ce que le président aime à déclarer c’est un retard dans le processus électoral qui expliquerait selon lui cette situation. Mais l’opinion générale pense qu’il existe des raisons profondes, entre autres des raisons politiques, des raisons de leadership présidentiel ou d’associations douteuses qui le pousseraient a vouloir conserver le pouvoir par tous les moyens et ainsi faire de la Cote d’Ivoire une république bananière. Il donne donc l’occasion à tous ses détracteurs et adversaires politiques de l’attaquer, en utilisant le mécontentement de la population ivoirienne insatisfaite qui devient grandissant au fur et a mesure que le temps passe. Quand on sait qu’en Afrique la démocratie est de type monarchique, et que le peuple ivoirien, éprouvé par des années de guerre est en attente d’un profond changement, il faudra qu’il aille vite aux élections sous peine d’être victime du mécontentement et du possible soulèvement de son peuple.