vendredi 13 mars 2009

Eglise : En quête d’un profond changement

De l’affaire de l’évêque négationniste Richard Williamson à l’affaire de la petite fille violée au Brésil et ainsi de suite, nombreuses sont les décisions et les prises de position des ecclésiaux qui font polémique et tendent à écorcher encore plus l’image de l’église catholique. L’église Catholique est elle-même déchirée en son sein, premièrement par scandales, des divergences de point de vue entre ecclésiaux et ensuite par des tensions et divergences d’opinion entre les fidèles et le clergé. Cette église, réformée un petit peu au cours du concile Vatican II a subi quelques innovations au cours du règne de Jean Paul II pour être plus attractive et plus en phase avec le temps qui passe. Elle est maintenant aux mains de conservateurs. Ces conservateurs sont personnifiés par le pape en exercice, Benoît XVI. Ces gardiens de la doctrine et du dogme, ont semble-t-il, peur de bousculer l’ordre établi en apportant quelque chose d’innovant, qui donnerait un souffle nouveau à l’église d’aujourd’hui. Or dans plusieurs de ses définitions, l’église est définie comme l’ensemble de la communauté des croyants, qui marchent vers la lumière, la lumière du Christ. Si l’église est en marche, cela signifie donc qu’elle est faite pour évoluer, pour avancer, et non pour rester figée. Et comme l’église l’enseigne, Dieu à crée l’homme a son image, donc l’homme est à l’image de Dieu. Et donc si l’homme est sans cesse en perpétuelle recherche, en perpétuel progrès, en perpétuelle évolution, cela signifie que cette envie d’évoluer, de progresser lui vient de Dieu.

Et donc si Dieu permet sans cesse a l’homme d’évoluer, de s’améliorer, de se refaire, de changer, etc.…pourquoi, l’église n’en ferait t-elle pas autant ? Et c’est la le problème des religions en général. Elles sont souvent figées et s’avèrent dans certains cas pas assez en phase avec les nouvelles donnes actuelles, d’où la perte de foi de beaucoup en ces systèmes de pensées et de croyances et par extension, en Dieu lui-même. L’église à donc une part de responsabilité dans l’apostasie. Pour redevenir attractive, pour ramener la foi et réduire le refroidissement spirituel collectif, elle aurait sans doute besoin de redorer son blason, et ceci passe sans aucun doute obligatoirement par la convocation d’un concile Vatican III, pour apporter des changements a cette institution spirituelle en perte de vitesse de nos jours. Force est de constater avec un brin de pessimisme qu’avec le pape en place, ces changements ne risquent pas d’arriver à l’heure ou ces lignes sont écrites. A moins que….



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