jeudi 22 octobre 2009

La mentalité africaine actuelle et les problèmes de l’Afrique



Il est très fréquent d’entendre les africains pointer du doigt leurs états et leurs gouvernements comme étant la cause de leurs problèmes. En effet, selon beaucoup d’entre eux c’est toujours le gouvernement, le président de la république, en somme toute l’état qui est responsable de leurs maux. L’africain s’exclut lui-même de sa conception de la nation. Tout ceci à cause de son sectarisme et de son individualisme. Il est souvent fréquent d’entendre parler de solidarité africaine, mais cette solidarité n’est réellement qu’une solidarité de façade. Il n’en est rien dans le fond. L’africain a gardé des séquelles de son passé tribal (son attachement a son ethnie, sa tribu, sa région, castes, etc.…).Cela fait qu’il a du mal a s’imaginer comme faisant partie intégrante d’une nation, il a donc du mal a se considérer comme un acteur majeur de sa nation. En conséquence il existe juste une petite place pour une véritable unité nationale, qui est un des piliers d’une nation. L’africain s’enferme cependant involontairement dans un certain sectarisme et devient sans le savoir lui-même sectaire et individualiste. Il ne pense pas aux gens qui sont autour de lui, ni à son pays. Il ne pense qu’a sa famille, qu’a son village, sa région etc. Aussi lorsqu’il a réussi dans la vie, cette tendance se confirme. Il pense très peu à l’avancée de son pays, même lorsqu’il a beaucoup de moyens. Il oublie que son pays lui appartient et qu’il y a un rôle à jouer. En conséquence, des mésententes suivies de conflits naissent entre des peuples d’un même pays, des guerres éclatent, etc.… et l’africain se met à accuser l’état, le gouvernement, ou les puissances occidentales des maux de son pays. Cela est peut être vrai dans un sens, mais tout un chacun a une part de responsabilité dans son pays. Et l’africain a aussi sa part de responsabilité dans ce qui se passe en Afrique. Alors comme le dicton le dit, il ne s’agit pas de se demander ce que son pays peut faire pour soi, mais ce qu’on peut faire pour son pays. A méditer.




3 commentaires:

  1. il faut préciser avant tout que cette description de l'africain est à nuancer puisqu'elle concerne une certaine catégorie d'africains. Sans vouloir dégager l'africain d'une quelconque responsabilité il faut rappeler le poids du passé coloniale dans la fébrilité du sentiment de nation. Pour citer l'exemple de l'Afrique de l'ouest que je connais bien il faut rappeler que des populations qui à la base n'avaient pas vraiment d'affinités culturelles se sont retrouvées du jour au lendemain à l'intérieur des mêmes frontières sans autres choix que de vivre ensemble et de construire ensemble une nation avec les risques liés aux chocs culturels. Au risque de me tromper il me semble qu'en dehors des nations africaines la nation la plus jeune est celle du peuple américain. Leur histoire ne s'est bâti uniquement dans la paix, ils ont connu des périodes de totale anarchie, de guerres avant de connaitre la valeur de la paix et de la stabilité dont les africains sont encore en quête. C'est triste à dire mais tout cela édifie une nation. Nous sommes encore à un stade de brassage culturel, économique et social nécessaire à l'homogénéité de nos nations. En attendant la concrétisation de cette grande famille à laquelle tout citoyen de la nation devrait s'identifier, beaucoup sont tentés ne se fier qu'aux seules entités sociales pour lesquelles ils ressentent un fort sentiment d'appartenance : il peut s'agir de sa famille, de son village, de sa ville d'origine, voire même de son pays. Cette dernière entité est aujourd'hui progressivement en train de prendre le relais des autres dans le sentiment d'appartenance des uns et des autres au fil de l'histoire commune qu'ils vivent ensemble. Une histoire marqués par des drames et des périodes plus heureuses qui les unissent dans le ciment de la nation. Nos états africains les plus âgés ont à peine 50 ans, il en a fallu plus aux états qui nous servent de modèle. Je ne peux que recommander un peu de patience et d'indulgence pour nos nations en construction

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  2. Je suis d'accord avec toi en ce qui consiste d'être patient et indulgent pour la construction de la nation des peuples africains,mais il y a un fléau qui ralentit cette construction : c'est la corruption des hauts placés qui s'en mettent plein les poches et construisent des villas un peu partout dans le monde au lieu de faire profiter cette argent a leurs pays en donnant du travail par exemple.Qu'il y est un passé colonial ou non,cela n'excuse pas le fait d'être corrompu!!!Les africains doivent surtout faire un travail de fond plutôt qu'un travail de forme.Cependant,on peut constater une net évolution des styles de vie et de leur manière de pensé a l'avenir grâce aux chocs des cultures.

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  3. Selon moi, le sentiment d'appartenance à une nation est certainement un problème accessoire. Développez économiquement n'importe quel brousse du derrière de la planète et vous verrez que les habitants s'attacheront le plus naturellement du monde à "la nation" qui se soucit de leur apporter une vie meilleure. C'est surtout à défaut de pouvoir partager une prospérité ou un rayonnement commun avec son voisin d'à côté qu'on se tourne vers le lien filial et ethnique. Un pays qui cumule les qualificatifs péjoratifs (pauvre, faible, inaudible, sans imagination)ne peut et ne devrait pas avoir un sentiment national fort. Comment voulons-nous que des pays qui n'ont trouvé aucune autre idée que celle des occidentaux pour s'organiser politiquement, pour faire leur lois (par exemple on aboli la peine de mort juste par suivisme)ou encore pour éduquer collectivement leurs enfants soient des pays fiers? C'est tout un programme si on veut structurer nos pays et nos têtes pour être profitables à notre continent.

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