À l’orée du nouveau G20, force est de constater que les mesures d’aide aux pays pauvres décidéesdepuis le dernier G20 d'avril 2009 avec sourires et grandes empoignades n’ont pas encore vraiment été appliquées. Les récents appels du directeur du FMI, monsieur Dominique Strauss-Kahn et de monsieur Robert Zoellick, président de la Banque Mondiale vont d’ailleurs dans ce sens. Ceux-ci ont rappelé aux pays réunis lors du récent G20 qu’ils ne devaient pas oublier les engagements à aider les pays pauvres qu’ils avaient pris alors. Cela signifie que jusque la les réformes décidées n’ont pas été appliquées de manière concrète. D’aucuns pointeront comme cause de cette non application des réformes la crise qui a frappé le monde il y a un an de cela. Et cela est normal, car au moment de ces réformes, les caisses étaient vides.Mais malgré cette crise, il est cependant important de rappeler que les états ont déboursé des sommes colossales au plus fort de cette période pour régler les problèmes économiques, sauver les grandes banques, et certains grands groupes stratégiques. Aujourd’hui, un an après le début de la crise, à l’heure ou les grandes économies mondiales commencent à sortir progressivement de la récession, et avec des signes et des chiffres économiques encourageants venant notamment des Etats-Unis, il faudrait que les pays du sud et tous les groupes de personnes qui sont engagés dans les luttes en faveur des pays du sud rappellent avec force aux pays du G20 leurs engagements pour que les reformes soient appliquées. Si aucune action n’est faite par les pays du Sud en ce sens, ces réformes seront laissées, abandonnées comme beaucoup d’autres réformes décidées dans des salles climatisées, et jamais appliquées concrètement sur le terrain.
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