C’est une des tendances en Afrique. Les chefs d’états africains ayant eu des règnes de type monarchique sont à leur mort remplacés par leurs fils. Au Togo, Faure, Gnassingbé a succédé à son père après que celui-ci soit mort. Il en fut de même pour Joseph Kabila, qui a succédé à son père Laurent Désiré Kabila. Plus récemment, c’est Ali Bongo Ondimba qui a succédé de à son père, Omar Bongo Ondimba. Ces faits montrent que la logique monarchique se poursuit en Afrique au vu et au su de tous. Alors à quoi servent les mascarades électorales qui sont organisées en Afrique, surtout si l’on connait déjà le vainqueur, avant même que les élections ne se soient déroulées? Pourquoi les républiques africaines ne reviennent-elles pas tout simplement a la monarchie, si dans les démocraties africaines, le pouvoir se transmet de pères en fils comme dans la monarchie ? Il est logique de se poser cette question car l’organisation des républiques africaines est plus proche de la monarchie que de la démocratie. Si cette logique monarchique est toujours respectée, il ne sera pas étonnant de voir par exemple un Karim Wade, fils du président sénégalais ou un Franck Biya, le fils du président camerounais prendre le pouvoir à la suite de son père. Ces deux déjà occupent des postes importants dans les gouvernements dirigés par leurs pères. Alors pourquoi ne se prépareraient-ils pas en secret pour leur succéder ? On pourrait supposer qu’étant donné qu’ils font déjà partie de la vie politique de leurs pays, ils seraient en train de reculer pour mieux sauter. Et, ainsi ils surprendraient tout le monde et deviendraient présidents avec le concours de l’armée de leurs pays lorsque le moment sera venu. Et c’est ce qui risque de se passer réellement. L’Afrique pourrait se réjouir si ces fils de présidents venaient pour apporter un réel changement et rompre avec les politiques de leurs pères. Pour que les problèmes de l’Afrique se règlent, les africains doivent prendre leurs destins en main, arrêter d’avoir la main tendue, réussir par eux-mêmes, faire quelque chose pour leurs pays respectifs, sans faire trop faire confiance aux états et aux dirigeants qui ont l'air de constituer assez souvent en Afrique des groupes d’intérêts privés et personnels.
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