vendredi 27 novembre 2009

Le NPA, véritable parti ou leurre politique?



Le NPA est un mouvement politique qui vient tenir son congrès de formation début février 2009. Plus que jamais, au moment ou la triple crise économique, sociale et écologique s’approfondit et s’accélère, notre but est de rassembler toutes les forces qui veulent sortir de l’ère du profit, rompre avec le capitalisme, pour ouvrir la voie a une société inédite, démocratique et égalitaire, féministe et écologiste. Telle est la définition qui se trouve sur http://www.npa2009.org , le site Internet du Nouveau Parti Anticapitaliste. En réalité, ce soi-disant nouveau mouvement qui est issu d’une mutation de l’ancienne Ligue Communiste Révolutionnaire (L.C.R) a un projet de société qui ressemble étrangement à des projets de société de partis politiques ayant existé par le passé, ou qui existent encore aujourd’hui, car le projet d’une société démocratique, égalitaire, écologique, etc. est souvent mis en avant par de nombreux partis politiques pour gagner l’adhésion des foules. Ce parti inclut la dimension écologique en son sein comme les autres partis politiques, qui surfent sur la vague du développement durable et les craintes suscitées par le changement climatique pour être en phase avec l’actualité médiatique et politique. Alors ou est le changement que ce parti souhaite apporter sur l’échiquier politique français ? Ce parti affirme vouloir créer une société inédite. D’une part, le mot inédit n’est-il pas la un terme flou et vague qui témoigne des buts utopistes et irréels de ce parti ? Et d’autre part, par quels moyens ou dans quelle mesure ce parti compte rompre avec le capitalisme, système de base de la majorité des pays du monde, qu’ils soient riches ou pauvres ? Sachant que les problèmes principaux des français sont actuellement d’ordre économique avec la montée du chômage, le faible pouvoir d’achat et les bas salaires, peut on dire que ce parti est réellement en phase avec l’actualité ? Les représentants du NPA s’expriment beaucoup sur Internet, aux moyens de tracts et de journaux, font beaucoup de déclarations à la presse, mais ont du mal à agir de façon concrète. Est-ce que cela est du à un manque de moyens, une absence de militants ou est ce à cause du caractère néophyte du parti ? Ou est ce tout simplement un manque d’efficacité, de stratégie, de vrai projet réaliste ? Comme le montre son logo, qui représente une main équipée d’un porte voix, le NPA est encore au stade de moulin à paroles. Il est beau de parler, mais lorsqu’on veut être crédible, il faut agir, et au niveau des actes, le NPA n’est pas encore passé à l’action, chose importante en politique.


lundi 16 novembre 2009

Attention, vie privée sous surveillance




Passé de l’état de rumeur à l’état de fait avéré dans de nombreux cas, l’espionnage devient monnaie courante sur internet. Spams, spywares, collecte d’informations, rien n’est laissé au hasard. Tout est espionné. C’est la aussi que l’expression village planétaire prend tout son sens car grâce à internet, tout le monde se connait comme dans un petit village, tout le monde sait tout sur tout le monde. De nos jours, même les entreprises s’y mettent. Il existe de plus en plus d’entreprises qui espionnent la vie privée, les profils, les photos et le type de fréquentations de leurs salariés sur les réseaux sociaux (Facebook, LinkedIn, Hi5, Netlog, etc.) avant de recruter, ou encore pour s’en servir plus tard comme causes de sanctions disciplinaires ou de licenciements. Et ce phénomène évolue de manière exponentielle. Désormais, le salarié et celui qui est a la recherche d’emploi ont une image. Selon un sondage Harris Interactive pour carrerbuilder.com, 45% des employeurs consultent les réseaux sociaux aux Etats-Unis (29% utilisent Facebook, 26% LinkedIn, 21% MySpace) et 35% des employeurs indiquent avoir découvert des contenus qui les ont dissuadé d’embaucher. Le Fisc en fait de même pour en savoir plus sur le niveau de vie réel des personnes qui déclarent leurs impôts. Et certaines entreprises arrivent à leurs fins, malgré les politiques de confidentialité mises en place sur ces réseaux sociaux. En principe, l’employeur ne peut pas utiliser des moyens liés aux NTIC pour espionner les salariés, ni licencier un salarié pour des faits qui relèvent de sa vie privée. Il a le droit de licencier le salarié que si les faits qui lui sont reprochés causent un préjudice, un trouble caractérisé a l’entreprise. Alors sachant que tout ce qui n’est pas interdit par la loi est autorisé, est ce que les entreprises ont le droit de faire cela ? Si oui, alors qu’en est-il du respect de la vie privée ? Si aucune mesure n’est prise par la loi ou les états pour lutter contre ce phénomène, alors il faudrait que les internautes luttent contre ce phénomène en créant des associations ou des syndicats pour une réglementation au sujet des entreprises et des réseaux sociaux, ou qu’ils prennent en compte cet aspect des choses avant de publier quelque chose sur les réseaux sociaux.


mercredi 11 novembre 2009

Ecole francaise en perte de vitesse



Classes pleines à craquer, enfants indisciplinés, professeurs démotivés et parfois agressés par leurs élèves, absentéisme, vols, pickpockets en tous genres, les évènements ayant lieu dans bon nombre d'écoles en France ressemblent assez souvent à des évènements ayant lieu dans un ghetto,une zone de non-droit ou un endroit malfamé. L’école ressemble donc plus à un ghetto qu’a un lieu d’éducation. Et pour résoudre les problèmes de l’école beaucoup de personnes, de ministres ont tenu moult sommets, congrès, et réunions pour recréer les conditions adéquates pour que l’école se porte mieux. Mais rien n’y fait. Pire, récemment il était question, pour lutter contre l’absentéisme scolaire de promettre des sommes d’argent aux élèves qui se rendraient en cours. Mais au fait quelles valeurs souhaite-t-on transmettre à des enfants à qui on remettrait des sommes d’argent pour aller en cours ?

Etant donné que les problèmes de l’école sont des problèmes liés à l’éducation, il faudrait aussi souligner que bon nombre d’enfants largués du système scolaire sont aussi victimes de l’absentéisme parental dans leur environnement immédiat. En effet ou sont les parents des enfants qui se promènent a des heures tardives dans les rues, pour s’adonner a toutes sortes de vices ? Résultat, de nombreux jeunes sont livrés à eux-mêmes, sans projets, sans repères et sans ambitions. Dans le même temps que faut-il attendre de jeunes qu’on ne peut pas vraiment qualifier de mal éduqués, mais plutôt de non éduqués ? Il serait plus préférable d’utiliser le terme non éduqué pour qualifier ces jeunes, car c’est parce qu’ils manquent de suivi régulier sur tous les plans qu’ils sont dans cette situation. Ces jeunes, étant donné leur manque de maturité apparent, ont besoin d’autorité. Une autorité assez conséquente sur le plan scolaire et parental ainsi qu’un suivi psychologique seraient les bienvenus pour ces jeunes en perte de repères. Dans le même temps ne faudrait-il pas une refonte complète de tout le système scolaire, en passant par la revue des programmes, des pédagogies, des méthodes d’enseignement et d’évaluation de façon à redynamiser l’école, la transformer et la rendre plus attractive ? Cela pourrait ressusciter l’intérêt pour l’école et l’éducation du coté des parents, des élèves et des professeurs.