vendredi 27 novembre 2009

Le NPA, véritable parti ou leurre politique?



Le NPA est un mouvement politique qui vient tenir son congrès de formation début février 2009. Plus que jamais, au moment ou la triple crise économique, sociale et écologique s’approfondit et s’accélère, notre but est de rassembler toutes les forces qui veulent sortir de l’ère du profit, rompre avec le capitalisme, pour ouvrir la voie a une société inédite, démocratique et égalitaire, féministe et écologiste. Telle est la définition qui se trouve sur http://www.npa2009.org , le site Internet du Nouveau Parti Anticapitaliste. En réalité, ce soi-disant nouveau mouvement qui est issu d’une mutation de l’ancienne Ligue Communiste Révolutionnaire (L.C.R) a un projet de société qui ressemble étrangement à des projets de société de partis politiques ayant existé par le passé, ou qui existent encore aujourd’hui, car le projet d’une société démocratique, égalitaire, écologique, etc. est souvent mis en avant par de nombreux partis politiques pour gagner l’adhésion des foules. Ce parti inclut la dimension écologique en son sein comme les autres partis politiques, qui surfent sur la vague du développement durable et les craintes suscitées par le changement climatique pour être en phase avec l’actualité médiatique et politique. Alors ou est le changement que ce parti souhaite apporter sur l’échiquier politique français ? Ce parti affirme vouloir créer une société inédite. D’une part, le mot inédit n’est-il pas la un terme flou et vague qui témoigne des buts utopistes et irréels de ce parti ? Et d’autre part, par quels moyens ou dans quelle mesure ce parti compte rompre avec le capitalisme, système de base de la majorité des pays du monde, qu’ils soient riches ou pauvres ? Sachant que les problèmes principaux des français sont actuellement d’ordre économique avec la montée du chômage, le faible pouvoir d’achat et les bas salaires, peut on dire que ce parti est réellement en phase avec l’actualité ? Les représentants du NPA s’expriment beaucoup sur Internet, aux moyens de tracts et de journaux, font beaucoup de déclarations à la presse, mais ont du mal à agir de façon concrète. Est-ce que cela est du à un manque de moyens, une absence de militants ou est ce à cause du caractère néophyte du parti ? Ou est ce tout simplement un manque d’efficacité, de stratégie, de vrai projet réaliste ? Comme le montre son logo, qui représente une main équipée d’un porte voix, le NPA est encore au stade de moulin à paroles. Il est beau de parler, mais lorsqu’on veut être crédible, il faut agir, et au niveau des actes, le NPA n’est pas encore passé à l’action, chose importante en politique.


lundi 16 novembre 2009

Attention, vie privée sous surveillance




Passé de l’état de rumeur à l’état de fait avéré dans de nombreux cas, l’espionnage devient monnaie courante sur internet. Spams, spywares, collecte d’informations, rien n’est laissé au hasard. Tout est espionné. C’est la aussi que l’expression village planétaire prend tout son sens car grâce à internet, tout le monde se connait comme dans un petit village, tout le monde sait tout sur tout le monde. De nos jours, même les entreprises s’y mettent. Il existe de plus en plus d’entreprises qui espionnent la vie privée, les profils, les photos et le type de fréquentations de leurs salariés sur les réseaux sociaux (Facebook, LinkedIn, Hi5, Netlog, etc.) avant de recruter, ou encore pour s’en servir plus tard comme causes de sanctions disciplinaires ou de licenciements. Et ce phénomène évolue de manière exponentielle. Désormais, le salarié et celui qui est a la recherche d’emploi ont une image. Selon un sondage Harris Interactive pour carrerbuilder.com, 45% des employeurs consultent les réseaux sociaux aux Etats-Unis (29% utilisent Facebook, 26% LinkedIn, 21% MySpace) et 35% des employeurs indiquent avoir découvert des contenus qui les ont dissuadé d’embaucher. Le Fisc en fait de même pour en savoir plus sur le niveau de vie réel des personnes qui déclarent leurs impôts. Et certaines entreprises arrivent à leurs fins, malgré les politiques de confidentialité mises en place sur ces réseaux sociaux. En principe, l’employeur ne peut pas utiliser des moyens liés aux NTIC pour espionner les salariés, ni licencier un salarié pour des faits qui relèvent de sa vie privée. Il a le droit de licencier le salarié que si les faits qui lui sont reprochés causent un préjudice, un trouble caractérisé a l’entreprise. Alors sachant que tout ce qui n’est pas interdit par la loi est autorisé, est ce que les entreprises ont le droit de faire cela ? Si oui, alors qu’en est-il du respect de la vie privée ? Si aucune mesure n’est prise par la loi ou les états pour lutter contre ce phénomène, alors il faudrait que les internautes luttent contre ce phénomène en créant des associations ou des syndicats pour une réglementation au sujet des entreprises et des réseaux sociaux, ou qu’ils prennent en compte cet aspect des choses avant de publier quelque chose sur les réseaux sociaux.


mercredi 11 novembre 2009

Ecole francaise en perte de vitesse



Classes pleines à craquer, enfants indisciplinés, professeurs démotivés et parfois agressés par leurs élèves, absentéisme, vols, pickpockets en tous genres, les évènements ayant lieu dans bon nombre d'écoles en France ressemblent assez souvent à des évènements ayant lieu dans un ghetto,une zone de non-droit ou un endroit malfamé. L’école ressemble donc plus à un ghetto qu’a un lieu d’éducation. Et pour résoudre les problèmes de l’école beaucoup de personnes, de ministres ont tenu moult sommets, congrès, et réunions pour recréer les conditions adéquates pour que l’école se porte mieux. Mais rien n’y fait. Pire, récemment il était question, pour lutter contre l’absentéisme scolaire de promettre des sommes d’argent aux élèves qui se rendraient en cours. Mais au fait quelles valeurs souhaite-t-on transmettre à des enfants à qui on remettrait des sommes d’argent pour aller en cours ?

Etant donné que les problèmes de l’école sont des problèmes liés à l’éducation, il faudrait aussi souligner que bon nombre d’enfants largués du système scolaire sont aussi victimes de l’absentéisme parental dans leur environnement immédiat. En effet ou sont les parents des enfants qui se promènent a des heures tardives dans les rues, pour s’adonner a toutes sortes de vices ? Résultat, de nombreux jeunes sont livrés à eux-mêmes, sans projets, sans repères et sans ambitions. Dans le même temps que faut-il attendre de jeunes qu’on ne peut pas vraiment qualifier de mal éduqués, mais plutôt de non éduqués ? Il serait plus préférable d’utiliser le terme non éduqué pour qualifier ces jeunes, car c’est parce qu’ils manquent de suivi régulier sur tous les plans qu’ils sont dans cette situation. Ces jeunes, étant donné leur manque de maturité apparent, ont besoin d’autorité. Une autorité assez conséquente sur le plan scolaire et parental ainsi qu’un suivi psychologique seraient les bienvenus pour ces jeunes en perte de repères. Dans le même temps ne faudrait-il pas une refonte complète de tout le système scolaire, en passant par la revue des programmes, des pédagogies, des méthodes d’enseignement et d’évaluation de façon à redynamiser l’école, la transformer et la rendre plus attractive ? Cela pourrait ressusciter l’intérêt pour l’école et l’éducation du coté des parents, des élèves et des professeurs.


jeudi 22 octobre 2009

La mentalité africaine actuelle et les problèmes de l’Afrique



Il est très fréquent d’entendre les africains pointer du doigt leurs états et leurs gouvernements comme étant la cause de leurs problèmes. En effet, selon beaucoup d’entre eux c’est toujours le gouvernement, le président de la république, en somme toute l’état qui est responsable de leurs maux. L’africain s’exclut lui-même de sa conception de la nation. Tout ceci à cause de son sectarisme et de son individualisme. Il est souvent fréquent d’entendre parler de solidarité africaine, mais cette solidarité n’est réellement qu’une solidarité de façade. Il n’en est rien dans le fond. L’africain a gardé des séquelles de son passé tribal (son attachement a son ethnie, sa tribu, sa région, castes, etc.…).Cela fait qu’il a du mal a s’imaginer comme faisant partie intégrante d’une nation, il a donc du mal a se considérer comme un acteur majeur de sa nation. En conséquence il existe juste une petite place pour une véritable unité nationale, qui est un des piliers d’une nation. L’africain s’enferme cependant involontairement dans un certain sectarisme et devient sans le savoir lui-même sectaire et individualiste. Il ne pense pas aux gens qui sont autour de lui, ni à son pays. Il ne pense qu’a sa famille, qu’a son village, sa région etc. Aussi lorsqu’il a réussi dans la vie, cette tendance se confirme. Il pense très peu à l’avancée de son pays, même lorsqu’il a beaucoup de moyens. Il oublie que son pays lui appartient et qu’il y a un rôle à jouer. En conséquence, des mésententes suivies de conflits naissent entre des peuples d’un même pays, des guerres éclatent, etc.… et l’africain se met à accuser l’état, le gouvernement, ou les puissances occidentales des maux de son pays. Cela est peut être vrai dans un sens, mais tout un chacun a une part de responsabilité dans son pays. Et l’africain a aussi sa part de responsabilité dans ce qui se passe en Afrique. Alors comme le dicton le dit, il ne s’agit pas de se demander ce que son pays peut faire pour soi, mais ce qu’on peut faire pour son pays. A méditer.




L’Asie, futur centre du monde ?



La montée en puissance de la Chine, la présence des 4 dragons (Corée du sud, Taiwan, Singapour, Hong Kong), du Japon et des pays émergents comme l’Inde ont transformé ce continent en un des pôles importants du monde notamment en termes économiques, politiques, technologiques, militaires et commerciaux. Et ces dernières années l’ensemble des pays importants du continent asiatique se portent relativement mieux que ceux des pays occidentaux. Même la récente crise économique ne semble inverser cette tendance asiatique actuelle. Dans le même temps cette avancée de l’Asie met les puissances traditionnelles (Europe Occidentale, Etats-Unis, etc…) récemment fragilisées par la crise dans une situation de concurrence assez délicate. La situation actuelle de l’Asie est progressivement en train de changer la donne géopolitique du moment, en ce sens que ce continent, nouveau pole majeur du monde, est en train de devenir incontournable. Cela pourrait avoir comme résultat la naissance d’un monde multipolaire. Alors assiste-t-on à la naissance de nouvelles puissances venant bouleverser la hiérarchie des puissances traditionnelles ? Cette nouvelle situation géopolitique de l’Asie annonce-t-elle le déclin des puissances occidentales ?




mercredi 7 octobre 2009

Le CROUS, toujours soucieux des étudiants?


Après le reportage concernant les problèmes liés au logement étudiant qui a été diffusé le dimanche 04 octobre 2009 sur la chaine M6, il est important éclaircir certains points d’ombre, notamment sur les relations entre le C.R.O.U.S et les étudiants. Dans le reportage, le C.R.O.U.S à été dépeint comme une organisation soucieuse des étudiants qui ne recevait pas assez d’argent de la part de l’état pour mener à bien ses projets. Cela est vrai si l’on s’en tient à ce reportage. Et ces problèmes administratifs rencontrés par le C.R.O.U.S, organisme social par définition entrainent parfois des situations et des relations bien souvent houleuses entre cet organisme et les étudiants. Il est bien vrai qu’il existe des personnes malhonnêtes dans chaque niveau de la société, et ceci est aussi vrai pour les étudiants, mais ces nombreux malhonnêtes sont une minorité dans la majorité des étudiants qui font face à d’énormes difficultés, notamment financières pour subvenir à leurs besoins quotidiens. Aussi, le C.R.O.U.S, bien conscient des difficultés des étudiants exerce régulièrement des pressions sur ceux-ci par le biais de ses agents. Non seulement les étudiants sont mal logés, et assez souvent dans des conditions exécrables (couloirs mal éclairés, toilettes à hygiène quasi-inexistante, locaux très vétustes) et, lorsque ceux ci sont en proie à de grosses difficultés financières ou des problèmes pour payer leurs loyers, il s’en suit des lettres de menaces, des blocages de portes a leur insu, convocations au tribunal, etc. Dans le pire des cas, les étudiants sont expulsés des résidences avec le concours des huissiers de justice et de la police, qui viennent avec grands renforts pour imposer des mauvais traitements à des étudiants à qui on reproche des retards de loyer. Ces étudiants se retrouvent parfois dans la rue ou dans des squats, livrés à eux-mêmes et sans solutions immédiates vu que tout se fait aujourd’hui avec de l’argent, denrée rare chez ceux-ci. Comment peuvent-ils étudier et réussir dans ces conditions ? Le C.R.O.U.S est avare en activités éducatives pour les étudiants (manifestations, rencontres, soirées, pots, et divers), qui sont des choses utiles pour une meilleure intégration des étudiants tels les ERASMUS par exemple. Alors est ce que tout ces faits sont la imputables à l’état ? Est ce que c’est la faute a la nouvelle loi qui stipule que les résidences universitaires appartiennent désormais à la commune ou ils sont situés ou est ce que c’est tout simplement la faute au C.R.O.U.S ?



lundi 21 septembre 2009

G20 : Ou est l’aide aux pays du Sud ?






À l’orée du nouveau G20, force est de constater que les mesures d’aide aux pays pauvres décidées depuis le dernier G20 d'avril 2009 avec sourires et grandes empoignades n’ont pas encore vraiment été appliquées. Les récents appels du directeur du FMI, monsieur Dominique Strauss-Kahn et de monsieur Robert Zoellick, président de la Banque Mondiale vont d’ailleurs dans ce sens. Ceux-ci ont rappelé aux pays réunis lors du récent G20 qu’ils ne devaient pas oublier les engagements à aider les pays pauvres qu’ils avaient pris alors. Cela signifie que jusque la les réformes décidées n’ont pas été appliquées de manière concrète. D’aucuns pointeront comme cause de cette non application des réformes la crise qui a frappé le monde il y a un an de cela. Et cela est normal, car au moment de ces réformes, les caisses étaient vides.Mais malgré cette crise, il est cependant important de rappeler que les états ont déboursé des sommes colossales au plus fort de cette période pour régler les problèmes économiques, sauver les grandes banques, et certains grands groupes stratégiques. Aujourd’hui, un an après le début de la crise, à l’heure ou les grandes économies mondiales commencent à sortir progressivement de la récession, et avec des signes et des chiffres économiques encourageants venant notamment des Etats-Unis, il faudrait que les pays du sud et tous les groupes de personnes qui sont engagés dans les luttes en faveur des pays du sud rappellent avec force aux pays du G20 leurs engagements pour que les reformes soient appliquées. Si aucune action n’est faite par les pays du Sud en ce sens, ces réformes seront laissées, abandonnées comme beaucoup d’autres réformes décidées dans des salles climatisées, et jamais appliquées concrètement sur le terrain.



le pouvoir est héréditaire en Afrique




C’est une des tendances en Afrique. Les chefs d’états africains ayant eu des règnes de type monarchique sont à leur mort remplacés par leurs fils. Au Togo, Faure, Gnassingbé a succédé à son père après que celui-ci soit mort. Il en fut de même pour Joseph Kabila, qui a succédé à son père Laurent Désiré Kabila. Plus récemment, c’est Ali Bongo Ondimba qui a succédé de à son père, Omar Bongo Ondimba. Ces faits montrent que la logique monarchique se poursuit en Afrique au vu et au su de tous. Alors à quoi servent les mascarades électorales qui sont organisées en Afrique, surtout si l’on connait déjà le vainqueur, avant même que les élections ne se soient déroulées? Pourquoi les républiques africaines ne reviennent-elles pas tout simplement a la monarchie, si dans les démocraties africaines, le pouvoir se transmet de pères en fils comme dans la monarchie ? Il est logique de se poser cette question car l’organisation des républiques africaines est plus proche de la monarchie que de la démocratie. Si cette logique monarchique est toujours respectée, il ne sera pas étonnant de voir par exemple un Karim Wade, fils du président sénégalais ou un Franck Biya, le fils du président camerounais prendre le pouvoir à la suite de son père. Ces deux déjà occupent des postes importants dans les gouvernements dirigés par leurs pères. Alors pourquoi ne se prépareraient-ils pas en secret pour leur succéder ? On pourrait supposer qu’étant donné qu’ils font déjà partie de la vie politique de leurs pays, ils seraient en train de reculer pour mieux sauter. Et, ainsi ils surprendraient tout le monde et deviendraient présidents avec le concours de l’armée de leurs pays lorsque le moment sera venu. Et c’est ce qui risque de se passer réellement. L’Afrique pourrait se réjouir si ces fils de présidents venaient pour apporter un réel changement et rompre avec les politiques de leurs pères. Pour que les problèmes de l’Afrique se règlent, les africains doivent prendre leurs destins en main, arrêter d’avoir la main tendue, réussir par eux-mêmes, faire quelque chose pour leurs pays respectifs, sans faire trop faire confiance aux états et aux dirigeants qui ont l'air de constituer assez souvent en Afrique des groupes d’intérêts privés et personnels.



samedi 12 septembre 2009

Les présidents africains ne connaissent pas la crise




Après les critiques et les accusations de détournement récentes contre Denis Sassou Nguesso, le président de la république congolaise, et feu Omar Bongo Ondimba, ancien président du Gabon, C’est au tour du président Camerounais d’alimenter la polémique. Selon la presse africaine et quelques médias européens tels que RFI, le président de ce pays aurait dépensé pour ses vacances personnelles en France, plus précisément à la Baule plus d’un demi-milliard de francs CFA, soit plus que le cout des vacances de M. Nicolas Sarkozy, de M. Bush et de M. Barack Obama réunies. Pour trois semaines de vacances, Paul Biya et sa suite ont eu besoin de 43 chambres avec thalasso, etc… tout compris à 42000 euros la nuit !!! La facture totale attendrait des sommets en termes de dépenses !!! Mais il n’est pas le seul. Mention spéciale à M. Wade, le président du Sénégal, qui après avoir été a Zermatt en Suisse, a décidé de prolonger ses vacances a l’hôtel du palais à Biarritz. Ces vacances payées par le contribuable sénégalais avaient déjà couté 750 millions de FCFA, soit près de 1.150.000 euros avant de s’achever récemment. A l’heure de la crise économique, à l’heure ou même les présidents des pays les plus riches, réduisent leurs dépenses pour le bien de l’économie de leur pays, ceux des pays africains, parmi lesquels figurent de nombreux Pays Pauvres Très Endettés(PPTE) et les Pays Pauvres les Moins Avancés vivent au dessus de leurs moyens. Ils gaspillent, flambent, dépensent énormément comme si ils étaient des stars. Tout ca sur le dos du contribuable. Et après ils se rendront aux instances internationales pour demander de l’aide financière, ou encore l’allègement de la dette pour leurs pays. Il existe un dicton qui affirme qu’on a les grands hommes qu’on mérite. Alors si tel est le cas, serait-ce les grands hommes que l’Afrique mérite qui sont au pouvoir depuis des lustres, et qui règnent sur ce continent dans l’opulence, l’impunité et l’anarchie la plus totale ?




jeudi 20 août 2009

UMP : la Stratégie pour 2012 est en Marche




Quoi que les gens en disent, force est de constater que l’UMP, reste et demeure un parti ayant une stratégie bien élaborée. Les mouvements qui s’opèrent au sein des partis politiques français attestent plus ou moins de cette réalité. En effet, en observant le paysage politique français, l’on voit clairement que les partis les plus importants sont politiquement dévastés. Pendant la campagne présidentielle de 2007, le candidat Sarkozy a fait en sorte d’acquérir les électeurs du Front National, ce qui a entraîné la chute de ce parti. Après son élection, l’ouverture à gauche a détruit le Parti socialiste et est en partie responsable de cet affrontement permanent des membres du Parti socialiste. Maintenant il fréquent d’entendre parler d’une possible alliance du parti de phillipe De Villiers et de l’UMP. A en voir tous ces faits, force est de constater que la stratégie de l’UMP est claire. Cette stratégie consiste à phagocyter tous les partis et toutes les entités politiques pouvant être des concurrents sérieux pour diminuer leur force, leur aura, les décrédibiliser dans le but d’augmenter la force de frappe de l’UMP de façon a ce qu’en 2012, il n’y ait aucune formation politique capable de faire obstacle a ce parti dans sa course à la présidentielle. Donc en ce moment l’UMP prépare secrètement les échéances de 2012.

Cette stratégie est bonne car elle s’avère payante jusque la, et si tout cela continue, en 2012 les électeurs ne pourront voter que de deux manières, c’est-à-dire un vote pour ou un vote contre l’UMP et son candidat, vote qui cependant n’empêcherait sûrement pas ce parti et son candidat de remporter haut les mains les futures élections présidentielles.


Etats-Unis : Dur dur le changement




Ils étaient nombreux à scander le désormais célèbre slogan Yes we Can de Barack Obama après sa victoire du 4 août 2008 lors de l’élection présidentielle. Certes Obama a promis le changement, mais lorsque celui veut mettre en place certaines phases de ce changement, il y a des réticences au sein de la société américaine. Cependant, Obama n’est pas totalement contesté. Car ce que l’on ne dit pas, c’est qu’une grande partie des américains soutiennent aussi les réformes du système de santé. La contestation entrainée par cette réforme du système de santé américain montre bien qu’il y a deux problèmes soulevés par cette question. Le premier réside dans le fait que des craintes empreintes de conservatisme demeurent au sein cette société qui se veut évolutive et ouverte au changement. Et ces craintes se fondent sur le fait que les états qui sont socialistes ont souvent des difficultés sur le plan économique. Le second problème vient du fait que les lobbies, les politiques et autres adversaires républicains d’Obama opposés à cette réforme jouent sur le conservatisme et les craintes de certaines parties de la population pour créer une agitation visant à le décrédibiliser, et réduire considérablement son auditoire assez élevé.Ils savent qu'ils ont une carte à jouer car il veulent gagner la majorité au sénat et au congrès. Ils passent par tous les moyens pour faire baisser sa cote et diminuer son aura : pressions, médias, manifestations, diffamations, etc… En effet, la grande communication et les talents d’orateur de monsieur Obama lui permettent assez souvent de convaincre une grande partie des américains. Ses adversaires tentent alors de l’affronter et le faire échouer sur son propre terrain qui est celui de la communication, d’où toutes ces manœuvres. Toujours est-il que si le président arrive à calmer les craintes et appliquer sa réforme du système de santé dans un pays aussi fondamentalement et historiquement libéral tel que les Etats-Unis, ce serait une énorme révolution, un énorme changement pour Barack Obama et pour le peuple américain lui-même. Si tel est le cas alors, c’est que comme les slogans de campagne le disaient, tout est vraiment possible dans ce pays. Si tel n’est pas le cas, alors le mandat de Barack Obama en prendrait un sérieux coup.



jeudi 6 août 2009

Le Stress au travail: Quelles solutions?



Lorsqu'on parle de capitalisme, on parle de profit, de productivité, d'entrepreneur, etc...
Mais cette logique du profit crée la course à la productivité et à la production de masse,et malgré les avancées technologiques,la machine n'a pas tout a fait remplacé l'homme, et de ce fait, l'homme reste au centre du système productif. Mais au fur et a mesure que le temps passe, et que la concurrence et les besoins en productivité des entreprises se sont accrues, l'homme, centre du système, en est devenue la victime. Et les choses ne s'arrangent pas avec la crise. Résultat: de nombreux employés se suicident, font dépressions nerveuses, ou sont atteints de maladies graves liées au stress. Et cette tendance tend a s'accroitre. Nombreuses sont les entreprises qui font passer ces faits sous silence, a cause des médias, et de toute la cohue que cela pourrait occasionner. Les familles des victimes sont dédommagées dans le secret. Mais ce problème est et reste réel. Le salarié se sent chosifié,déshumanisé. Il devient un outil de production et on lui demande d'en faire toujours plus. On se préoccupe plus de son résultat que de son état mental, physique, et émotionnel. C'est ce qui entraine ce genre de situation désagréable. Et avec la montée du chômage, beaucoup d'employés souffrant de ces situations, ont peur, soit de perdre leur emploi, soit de démissionner car ils veulent continuer a vivre de façon décente et correcte avec leur famille. Alors comment résoudre ce problème? Peut être qu'il faudrait par exemple inclure dans la rémunération des salariés une clause qui inclut le stress occasionné par le travail demandé au salarié. Cette clause aurait par exemple comme résultat la revalorisation du salaire, de façon à le motiver et à l'encourager dans son travail. Il faudrait que les entreprises organisent des bilans ou des séances de discussions avec les salariés pour se rendre compte de certains états de fait et ainsi prendre les mesures adéquates, etc.... Une autre solution à ce problème pourrait être aussi l'entrepreneuriat, car il donne à l'entrepreneur plus de liberté et moins de stress dans son action.

mercredi 8 juillet 2009

Chefs d’états africains ou monarques d’état africains ?





C’est la tendance en Afrique. Lorsqu’un une personnalité politique arrive au pouvoir il y passe toute sa vie. Rares sont les faits qui inversent cette tendance sur le continent. L’exemple le plus récent en Afrique est le président Bongo qui a fait plus de 40 ans au pouvoir au Gabon, avant de mourir. Aujourd’hui les présidents de l’Algérie, de la Libye, du Cameroun, de l’Egypte du Congo, du Rwanda, du Zimbabwe, etc. ont des règnes d’une longévité de type monarchique comme des prédécesseurs tel Houphouët Boigny (33 ans de pouvoir) ou Eyadema du Togo, ou encore Mobutu du Zaïre. En général ces décennies de pouvoir mènent les pays dirigés souvent à des chaos et des crises de toutes sortes, des querelles intestines qui menacent assez gravement les équilibres et les unicités de ces pays. Et les dirigeants à leur mort, ne prévoient jamais de successeurs pour maintenir l’équilibre et la paix sociale durant la période de transition qui suivra leur disparition. Ces présidents se déclarent a la tête de pays démocratiques et ne respectent pourtant pas les principes démocratiques (falsifications des constitutions, mandats sans fin, etc…) Et bizarrement, les instances internationales semblent ne jamais remettre en cause la légitimité de ces rois africains des temps modernes. Et c’est ainsi depuis les indépendances. Dans les démocraties modernes, les démocraties des pays développés, les présidents ont un mandat renouvelable une fois. Alors ces pays développés, garants de la démocratie à travers le monde, que font ils de ces idéaux ? Pourquoi ne prennent-ils pas des mesures pour contraindre ces présidents africains à respecter le jeu démocratique ? Ou seraient t-ils réellement de connivence avec ces chefs d’états dans le cadre du pillage des ressources du continent africain, comme beaucoup le prétendent? Et pendant ce temps, que font les peuples africains face à cette situation? Quelle est leur réaction? Sont-ils pour ou contre ces systèmes et ces présidents de république ?


mercredi 1 juillet 2009

Rajoelina : des débuts difficiles


Après les scènes de joies liées à son ascension au pouvoir, Rajoelina est un chef qui demeure contesté. Contesté par la communauté internationale, le nouveau président malgache a mis malgré tout son programme en route. Contesté par des franges de la population malgache qui sont acquises a la cause de M. Ravalomanana, le président déchu, il disperse les manifestations pro-Ravalomanana de manière violente avec l’aide de l’armée et tente d’asseoir son pouvoir par la force. Mais voyant que la contestation de faiblit pas, il sait son pouvoir encore fragile. Et pour se mettre en sécurité et éviter ainsi un retour de l’ex président en exil en Afrique du Sud, il fait condamner celui-ci à quatre ans de prison et à 70 millions de dollars à verser pour avantages injustifiés Quant a Ravalomanana, il accuse la France de coopérer avec le Rajoelina pour avoir la main mise sur le pays. On a donc la de nombreux ingrédients pour un futur soulèvement du peuple, avec un président au pouvoir fragile, un ex président qui n’a pas dit son dernier mot, un peuple qui demeure dans un certain doute en ce qui concerne ses choix. Tout ceci laisse présager que les soulèvements qui ont précédé l’arrivée au pouvoir de M. Rajoelina peuvent recommencer à tout moment. Quand on sait que l'instabilité politique peut entrainer des problèmes assez importants dans un pays, il y a donc des raisons de s'inquiteter pour l'ile malgache au vu des tournures que prennent les évenements.




mardi 30 juin 2009

Sarkozy aux Antilles : Opération séduction ?


Quelques mois après les revendications et les heurts aux Antilles et après un remaniement ministériel qui a vu plusieurs têtes tomber, la visite du président français, Nicolas Sarkozy est une opération de communication qui vise a signaler aux antillais que la France les a compris, et veut trouver une solution a leurs problèmes. Mais la hausse des salaires de 200 euros promise aux antillais par le gouvernement n’ayant toujours pas encore pris effet, cette visite a malgré tout déclenché le scepticisme de beaucoup. C’est la raison pour laquelle Elie Domota, le leader du LKP, ne s’est manifesté d’aucune manière que ce soit lors de cette visite du président français aux antilles. M Sarkozy a lors de ces visites proposé aux antillais de réfléchir sur l’autonomie de l’île. Cette autonomie proposée pourrait cependant avoir un piège car l’autonomie peut rimer avec abandon et mise à l’écart des problèmes antillais dans le débat français. Et cela pourrait avoir comme résultat une exclusion encore plus importante des Antilles, qui pourraient avoir en cas d’acceptation de cette autonomie des fins de non recevoir de la part des instances basées à Paris, Surtout dans les moments ou ces antilles françaises leur feraient appel par exemple.




29 Novembre 2009: Qui va gagner ?

Le 29 novembre est la date a laquelle le gouvernement ivoirien et son président, après moult tractations et hésitations ont fini par se mettre d’accord. Cette élection, qui si elle organisée serait la première de l’après crise, verra la participation de nombreux candidats, entre autres de M Alassane Ouattara, dont l’appartenance a la nation ivoirienne a longtemps été l’objet de polémiques en Cote d’Ivoire. Alors qu’en sera-t-il de ces élections ? Qu’arrivera t-il si Alassane venait à gagner les élections ? Et qu’en adviendra-t-il de guillaume Soro, premier ministre, ancien leader du parti fondé par les Ex rebelles qui résidaient dans le nord de le Cote d’Ivoire ? Ce sont des questions qui restent en suspens car la guerre n’est pas vraiment terminée. Et ces élections pourraient déterminer le retour à la vraie paix ou la reprise des hostilités en fonction du vainqueur. Selon les dires de Laurent Gbagbo, la Cote d’Ivoire traversait durant ces soubresauts une phase de révolution démocratique. Alors si tel est le cas, les ivoiriens devront montrer leur maturité politique lors de ce scrutin en veillant a ce qu’il soit le plus démocratique possible.

mardi 23 juin 2009

Iran : l’Echec d’Ahmadinejad?

Comme quoi, il est très difficile de gouverner, et le président iranien désormais contesté est en train de l’apprendre a ses dépends. En matière de politique extérieure il a flatté l’orgueil des iraniens en poursuivant les travaux de l’Iran sur le nucléaire, en se lançant dans des diatribes contre l’occident, Israël, etc.…. Mais les iraniens ont trouvé sa politique intérieure et sa gestion des affaires locales mauvaises. Résultat, il est contesté dans le pays malgré les récentes élections jugées truquées par les populations, à tel point que malgré l’intervention du guide religieux suprême, les tensions et affrontements se poursuivent dans le pays. Et lui aussi pour ne rien arranger, envoie les forces de l’ordre qui tirent, blessent et tuent les manifestants. Il tente de s’imposer au peuple par la force après avoir utilisé son arme pacifique, le guide suprême en Iran qui a fait un discours télévisé très suivi, mais qui n’a pas convaincu tout le monde. Parviendra t-il finalement a s’imposer et a gouverner comme il le souhaite ?


A 447 : Questions sur les vraies raisons du drame





Le crash de l’A 447 n’a pas encore révélé tous ses secrets, mais au vu des informations qui sont relayées par les médias et sur l’incertitude sur les vraies raisons de ce crash, l’on serait face a deux choix. Le premier serait celui d’attendre la version officielle des médias, et des experts et analystes de l’aviation. Le second serait de réfléchir par nous-mêmes et d’arriver à nos propres hypothèses dont l’une d’elles pourrait être celle-ci : le crash pourrait avoir comme raison le manque de sérieux de Air France, qui continue par exemple à faire décoller des appareils qui commencent a devenir obsolètes, et qui par conséquent ne sont plus aux normes de sécurité optimales pour continuer à effectuer des trajets. La grogne de certains pilotes qui ont récemment refusé d’embarquer sur des vols jugés risqués le montre bien. Il existe bel et bien des avions soit vieux, soit en mauvais état à Air France, qui de surcroît, continuent de décoller. Mais étant donné que la compagnie jouit d’une bonne réputation, les personnels d’Air France refusent d’avouer que leur manque de sérieux et leur négligence à coûté la vie a des personnes qui ne faisaient que voyager, tout simplement. Ils refusent de le faire tout simplement car cela pourrait nuire à l’image de la compagnie, et de ce fait elle pourrait perdre de la clientèle. Si les recherches se poursuivent, et que les raisons officielles du crash ne sont toujours pas dévoilées, beaucoup de gens pourraient commencer à adhérer à cette vision des choses.